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    Cela dépend des milieux de vie, des entretiens ... Et surtout des personnes travaillant dans les zoos !! :)


     Détenir des animaux dans des zoos, ménageries ou autres lieux d’observation, n’est pas la solution pour les protéger des dangers et de la menace de disparition. Non respectueuse de la nature des animaux, la captivité est une source de souffrances incontestables.

     

    vous croyez que cet animal est heureux???:(

    Malgré la volonté de bien faire, il y a des besoins vitaux qui ne peuvent être satisfaits à l’intérieur d’un zoo. Si ces animaux peuvent compter sur une bonne et suffisante alimentation, celle-ci ne sera pas la même que celle qu’ils trouvent dans la nature. Si dans la plupart des cas, on tend à reproduire au mieux le cadre de vie de l’espèce, le climat, la faune et la flore, et surtout l’espace dévolu à l’animal ne seront jamais ceux de son environnement natal. L’animal, par exemple, ne peut parcourir de longues distances à la recherche de ses congénères, de sa nourriture ou d’un peu d’ombre, activité qui participe à sa bonne santé physique et à son bien être.

     

    Il ne pourra pas non plus exprimer ses comportements naturels : se cacher notamment des humains considérés comme des prédateurs par les animaux sauvages, chasser ou évoluer en groupes sociaux, comme chez les éléphants.

     

    Ours polaire dans un zoo

    Le pensez-vous HEUREUX ??

     

    La capture et le transport de l’animal sont une épreuve pour ces êtres peu habitués au contact avec l’humain. Ils provoquent un stress énorme. Enfermés, nombre d’animaux développent des pathologies, adoptant des comportements anormaux comme l’arrachage systématique de poils, les va-et-vient continus dans la cage ou l’enclos, etc., ou inadaptés telles certaines femelles avec leur petit. Ces souffrances sont également avérées pour les animaux nés en captivité, l’animal captif conservant ses instincts, ses comportements innés. 

    À tout cela s’ajoute un pronostic vital faible. En effet, certains animaux ne survivent pas à la captivité. La reproduction y est difficile, voir impossible, comme pour les pandas. Les animaux qui naissent dans des zoos atteignent difficilement l’âge adulte. C’est le cas des ours polaires qui, selon de récentes études, décèdent lors de leur première année dans 65 % des cas. En règle général, les animaux sauvages ont presque deux fois plus de chance de survivre que ceux nés en captivité. La durée de vie est elle aussi bien supérieure dans la nature qu’à l’intérieur des zoos où la longévité peut être jusqu’à 10 fois moindre alors qu’aucun prédateur ne les menace et qu’ils disposent d’une nourriture suffisante. 

    • Pour rentabiliser leur activité, les zoos pratiquent également des échanges. Déjà traumatisés par la captivité, ces animaux sont à nouveau séparés du groupe dans lequel ils tentaient de se reconstruire. Les animaux nés en captivité n’échappent pas non plus à ces transferts qui bien souvent permettent de répondre aux besoins de reproduction. Une activité qui participe aussi de l’intérêt commercial des zoos.
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    cela dépend des zoos, dans certains on respecte la nature et les animaux ;)


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  • Les animaux reconnus comme « êtres sensibles », un pas « totalement symbolique »

     

    Le mardi 15 avril 2014, la loi reconnait les animaux non plus comme des "biens meubles" mais comme des « êtres vivants doués de sensibilité ». Une évolution à laquelle près de 90 % des Français sont favorables, selon l'association 30 Millions d'amis.

    Cet apparent progrès est toutefois accueilli avec un certain scepticisme chez des écologistes, comme la députée EELV Laurence Abeille, tout comme chez des défenseurs des droits des animaux. Entretien avec Jean-Marc Neumann, juriste, auteur du blog Animaletdroit.com, et vice-président de la LFDA (Fondation droit animal, éthique et sciences).

    "Qu'est-ce qui va changer concrètement pour le droit des animaux ?"

     Quelques phrases dans le code civil, mais rien sur le fond. C'est totalement symbolique, il s'agit juste d'une harmonisation du code civil. Au final, l'animal sera, avec cet amendement, toujours soumis au régime des biens corporels. On peut rappeler que, contrairement à ce qui a été dit, l'animal n'était déjà plus considéré comme un meuble au même titre qu'une chaise. Quand vous cassez le pied d'une table, il ne vous arrive rien sur le plan pénal, alors que quand vous cassez la patte d'un chien intentionnellement et de façon cruelle, vous encourez deux ans de prison et 30 000 euros d'amende.

    "Que feriez-vous pour améliorer efficacement le droit des animaux ?"

     

    L'idéal serait une grande loi de protection de l'animal, qui remettrait tout à plat. A défaut, il faudrait au moins une proposition beaucoup plus complète, qui ne concerne pas uniquement le code civil, mais harmonise les différents codes : pénal, rural, environnemental.

     

    Par exemple, même si cet amendement est adopté, le code civil continue d'exclure de son domaine les animaux sauvages. Ceux-ci sont pris en compte par le code de l'environnement. Or ce code ne reconnaît pas leur sensibilité. Il ne les considère pas non plus comme des individus mais comme des espèces, tantôt nuisibles ou protégées. Actuellement, un animal sauvage voit sa sensibilité reconnue tant qu'il est tenu captif, dans un zoo ou un cirque par exemple, mais si le même animal s'enfuit, il n'existe plus juridiquement et n'est plus protégé en tant que tel. C'est complètement aberrant. Une idée serait déjà de reconnaître la sensibilité de l'animal sauvage vivant en liberté.

     

    PROTÉGEONS LES ANIMAUX !!

     


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